Depuis six ans, Juliette pratique le shibari. D’abord modèle, son envie d’attacher apparaît rapidement comme le besoin de retranscrire les sensations et émotions qu’elle a ressenties elle-même dans les cordes. Proche de l’aïkido et de la danse contact elle place corps est au centre de ses réflexions, un vecteur de transmission. Juliette a suivi l’enseignement de nombreux.ses professeur.e.s de shibari qui ont tous.tes contribué.e.s à lui enseigner diverses visions et techniques des cordes. De ces expériences, elle déploie une pratique du shibari basée sur l’improvisation, le chaos construit mais aussi, avant tout, le questionnement autour de ce qui se produit entre deux individus dans cette rencontre entre intimité, corps et cordes. Raphaël et Juliette pratiquent ensemble depuis trois ans. Après qu’elle l’ait initié, il développe rapidement un attrait particulier pour le fait d’être modèle, de vivre à la fois le lâcher prise et la part active de l’attaché dans les cordes. Ils sont partenaires, réfléchissent ensemble à la manière d’éprouver et d’expérimenter leurs rapports par le biais du shibari pour ainsi être en mesure de retransmettre ce qu’ils ont pu élaborer à deux.